Musée de la mine & Musée d’Art Moderne de St Etienne
Echappée culturelle
Samedi 6 décembre
Un lieu unique
A deux pas du centre ville, le puits Couriot, classé Monument historique, constitue un site remarquable, qui évoque l’aventure de Saint-Étienne autour du charbon.
La mine s’est éteinte ici en 1973.
Aujourd’hui, le chevalement et les deux crassiers qui l’accompagnent, monumentales collines de déchets de lavage du charbon, sont un emblème de l’aventure minière de Saint-Étienne.L’aménagement du site a conservé l’ensemble des traces du travail des hommes. L’émotion est partout présente. Le grand lavabo, la salle des compresseurs, et les espaces majeurs du puits ont été conservés en l’état. L’on y ressent à chaque instant la présence des hommes de la mine, même s’ils ont aujourd’hui définitivement quitté Couriot.
Le nouveau Couriot
Fin 2014, c’est un nouveau Couriot qui a ouvert ses portes, redessiné par les architectes Gautier+Conquet et Archipat, le paysagiste Michel Corajoud, les scénographes de Scène, et les éclairagistes de Cobalt.
Aujourd’hui, le musée propose un parcours complet avec deux nouvelles salles, la visite guidée de la galerie minière souterraine et 1.000 m2 de nouveaux espaces d’exposition. Couriot est également un lieu qui résonne toute l’année au rythme de nombreux événements . Découvrez-le aussi de nuit, avec son nouvel éclairage tout en douceur !
Lien vers le site du musée de la mine
Le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole (MAMC+).
Il est le premier musée d’art moderne créé en région en 1987. Sa collection de près de 20 000 œuvres figure parmi les plus importantes en France. Elle comprend une majorité d’œuvres du XXe siècle, mais également une collection d’art ancien, de design et de photographies. Son bâtiment lumineux (nouvellement rénové) accueille environ 60 000 visiteurs par an dans 3 500 m² d’espace d’exposition.
L’une des plus grandes collections d’art moderne et contemporain d’Europe
Les fonds du musée se sont constitués progressivement à partir de la seconde moitié du XIXe siècle grâce à de généreux donateurs et légataires, mais aussi grâce à des achats de la Ville de Saint-Étienne, puis de Saint-Étienne Métropole à partir de 2001. La collection du musée repose, pour moitié, sur des dons et legs provenant de l’État, de mécènes, d’amateurs éclairés et de généreux artistes. Parmi les grands donateurs, figurent Vicky Rémy, Jacqueline Brauner, François et Ninon Robelin, la Caisse des Dépôts et Consignations ou encore Liliane et Michel Durand-Dessert. Des dépôts d’œuvres en provenance d’institutions telles que le Musée national d’Art moderne – Centre Georges Pompidou, le Centre national des arts plastiques (Cnap), ou l’Institut d’art contemporain Villeurbanne/Rhône-Alpes viennent compléter les œuvres conservées par le MAMC+.
Les collections de design
Le fonds de design, avec environ 2 000 objets et 600 dessins, est l’un des plus importants en France hors de la capitale. Nourri par de nombreux dons de particuliers, il est représentatif de l’histoire de l’objet et résonne avec l’histoire stéphanoise. Deux tendances se dessinent dans les collections de design du musée : l’une tournée vers le design industriel du quotidien – robots ménagers, accessoires bureautiques – et l’autre vers le mobilier design signé des années 1950 à 1980 (Pierre Paulin, René-Jean Caillette, Ray et Charles Eames, Charlotte Perriand, Serge Mouille). La collection design du musée est complétée par plus de 130 objets déposés par le Centre national des arts plastiques. Le MAMC+ conserve également plusieurs fonds d’archives de designers : Studio Totem, Michel Mortier, René-Jean Caillette, Savinel & Rozé, affirmant sa dimension de recherche dans ce domaine.
En partenariat étroit avec la Cité du design, le musée pilote la Galerie nationale du design, qui ouvrira ses portes en juin 2026.
Une identité architecturale singulière
Le MAMC+ est construit en bordure Nord de Saint-Étienne à partir des plans de l’architecte Didier Guichard. L’apparence du bâtiment est moderne, épurée et économique. Il est habillé d’un quadrillage de céramique noire, en hommage au passé minier de la ville. Cette façade singulière est à l’origine de l’actuel logo du musée. Le Musée dispose de volumes exceptionnels : 3000 m² de surfaces d’exposition, une hauteur de 10 mètres sous toiture, pour répondre aux défis des artistes et des commissaires d’expositions.