L’esprit du haiku

Conférence, par Alain Richard.

Lundi 1 décembre
Centre Roger Fourneyron – 18h30.

Lire, penser, écrire le haïku nous ouvre-t-il à la compréhension du haïku ? Poème classique japonais de trois vers issu de la strophe nommée kaïkaï, le haïku condense une perception du monde sensible. Il tire son origine du tanka (ou waka) de trente et une mores (La more est une unité phonétique qui règle la longueur d’un son ou d’une syllabe). C’est donc 5-7-5, soit 17 mores ou syllabes. La paternité du haïku est attribuée au poète Bashö Matsuo (1644-1694).

À titre d’exemple, voici l’un des plus célèbres haïkus japonais, écrit par  Bashō, dont il existe de multiples traductions :

« 

Un vieil étang
Une grenouille qui plonge,
Le bruit de l’eau.

 »

Soit 17 mores (5-7-5).

« 

古池や  (furu ike ya?, fu/ru/i/ke ya : 5)
蛙飛込む  (kawazu tobikomu?, ka/wa/zu to/bi/ko/mu : 7)
水の音  (mizu no oto?, mi/zu no o/to : 5)

 »